Quand Stéphanie Vuadens s’est lancée dans l’apiculture, en 2014, ce fut une décision émotionnelle. Elle ne pouvait imaginer qu’un jour un essaim d’abeilles tomberait dans son jardin, à Vessy. Poussée par son mari qui l’encourage, elle fait alors un choix de cœur, et se lance dans ce nouveau métier de façon organisée et méthodique.

Ce fut pour elle un retour aux racines, qui la fait renouer avec son enfance chez sa grand-mère agricultrice. Depuis, elle dorlote ses ruches et produit un miel d’exception 100% naturel, ni chauffé, ni rallongé. En 2018, elle crée son association à but non lucratif «MIEL GENEVOIS», déclarée d’intérêt public par les autorités cantonales.

ELLE SUISSE. Stéphanie Vuadens, quelle femme êtes-vous?

STÉPHANIE VUADENS. Je suis maman de deux garçons de 11 et 12 ans, que je fais passer avant tout. C’est un vrai bonheur, je les materne comme je materne mes abeilles, «sentinelles de l’environnement» dont je suis la gardienne!

ELLE SUISSE. Parlez-nous de vos qualités premières…

S.V. Je suis une grande bosseuse, j’ai toujours travaillé depuis l’âge de 19 ans. Je suis très droite, fonceuse, et déterminée. Quand les abeilles m’ont choisie en arrivant un jour chez moi, j’ai pris ça comme un signe, et j’ai surmonté mes réticences initiales pour me lancer dans cette aventure passionnante.

ELLE SUISSE. Et vos défauts?

S.V. Je suis hyperexigeante, perfectionniste, très directe… et assez boudeuse, avec mon mari!

ELLE SUISSE. Quelle rencontre a changé votre trajectoire?

S.V. Mon mari David, rencontré en 2003. Il change ma vie au quotidien, sans lui je ne pourrais faire ce que je fais.

ELLE SUISSE. Vos passions en dehors du miel?

S.V. La gastronomie. J’adore manger! Mais aussi les voyages, la montagne et les randonnées.

ELLE SUISSE. Quels sont vos restaurants préférés?

S.V. Je suis une grande gourmande! Le Restaurant de l’Hôtel de Ville (1, rue d’Yverdon, Crissier), pour le talent de Franck Giovannini, on y fait un vrai voyage culinaire, du début à la fin. Je me régale aussi des langoustines en cheveux d’ange de Dominique Gauthier, au Chat-Botté (Hôtel Beau-Rivage, 13, quai du Mont-Blanc, Genève). J’adore la bouillabaisse de Philippe Durandeau, de l’Olivier de Provence, et la terrasse est magnifique (13, rue Jacques-Dalphin, Carouge-Genève). Je raffole des délicieuses déclinaisons de champignons de Philippe Bourrel, au restaurant Le Jardin (Hôtel Richemond, 8-10, rue Adhémar-Fabri, Genève). Je me régale avec l’escabèche de perches du lac au gingembre et au miel de Stéphanie, de Julien Schillaci (Hôtel Métropole, quai du Général-Guisan, Genève). Et avec le homard de Philippe Chevrier (Domaine de Châteauvieux, 16, ch. de Châteauvieux, Peney-Dessus, Satigny-Genève). Il faut goûter l’agneau en cocotte, cuit pendant huit heures, de Thierry Minguez! (Café du Marché, 4, pl. du Marché, Carouge-Genève). Je citerais enfin le Café de la Place (143, rte de Saint-Julien, Genève) et l’Auberge de la Couronne (316, route de Jussy, Jussy) des lieux très chaleureux.

ELLE SUISSE. Où vous habillez-vous?

S.V. A part quand mes sœurs m’organisent des voyages shopping, je m’habille moins qu’avant. Je vénère les tee-shirts blancs de chez H&M (4, rue de la Croix-d’Or, Genève), et aussi les pièces basiques de chez Zadig & Voltaire (1, rue du Perron, Genève).

ELLE SUISSE. Où vous ressourcez-vous?

S.V. N’importe où si je suis en famille.

ELLE SUISSE. Où faites-vous vos courses?

S.V. Je vais chez Globus (48, rue du Rhône, Genève) pour le large choix en vin. J’achète mes tomates à la Serres des Marais (100, rte des Tournettes, Veyrier-Genève), mes fromages chez Bruand (Halle de Rive, 29, bd Helvétique, Genève), et ma viande chez Gilles Ruche, (10, place de l’Eglise, Veyrier-Genève). Mon magasin pour les achats quotidiens est Manor (6, rue de Cornavin, Genève) mais je vais aussi chez tous les producteurs locaux de notre beau canton.

ELLE SUISSE. Une bonne adresse beauté?

S.V. L’institut de beauté Petit Palais (4, rue de Saint-Victor, Genève), Virginie est une vraie fée, elle fait tout bien, du massage au soin du visage. Je confie mes cheveux au Bal des Créateurs (25, rue de l’Arquebuse, Genève), j’y passe toujours un bon moment avec Christophe, extraordinaire, de drôlerie et de sensibilité.

ELLE SUISSE. Une femme que vous admirez?

S.V. Ma mère Annick, une combattante, qui a grandi à la ferme et n’a pas eu une vie facile, elle est un modèle pour moi; et ma grand-mère Simone, gentille et attentive, qui m’a transmis son amour de la campagne.